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Stuttgart, le 10 juillet 2005

Le Tour est passé près de chez nous !... A Pforzheim ! Le Tour de France en Allemagne, donc. Et là, finie la rigolade... Succès ! Des millions de gens au bord de la route. Sur France 2, ils ont dit et redit que l'accueil a été sensationnel. Toujours un moment d'exception que d'écouter les commentateurs de France 2 alors que la caravane du Tour fait étape en Alsace ou en Allemagne. Pas un seul qui arrive à prononcer les noms des lieux-dits et bleds du coin correctement. Exemple : le col de Zimmerplatz (“Tzimmeur-plat-z”) devient “Zi-mèr-plaste”. En plus, comme ils ont pris Laurent Jalabert en consultant – du sud-ouest, Jalabert – Armstrong est rebaptisé “Amstron”. Bon, rien de mal, c'est plutôt amusant. Et de toutes façons, Jalabert se défend en consultant de luxe, il sort des remarques valables. Reste le cas Jens Voigt (“Yens Foïgt”), un Allemand, de surcroît, en jaune ce soir... en Gelbe Tricot, comme ils disent outre-Rhin. On obtient des résultats intéressants avec un nom pareil. Henri Sannier (commentateur en chef) l'appelle Djèns Voigt. Soit. Jalabert donne plutôt dans le Ians Voigt. C'est mieux, on sent le connaisseur en matière de prononciation à l'allemande de la lettre “j”. Et je crois bien avoir entendu un autre journaliste nous parler carrément de “John Voigt”. Alors là, respect. A France 2, ils ont des cinéphiles (Ah !... John Voigt dans “Macadam Cowboy”, inoubliable).


Voilà, j'ai donc regardé le Tour à la télé passer dans la région. Pas possible de le voir en vrai. Pensez... Du suicide ! Des millions qu'ils sont, les spectateurs au bord de la route.


Et maintenant, trop de France 2... Mal à la tête. J'ai la solution. Au programme : cure d'oxygénation... balade en vélo le long du Neckar... et bon euh... aussi de l'autoroute qui mène à Esslingen. Donc, semi-oxygénation, mais ça ne fait pas de mal, quand même. Puis, réparation du frein arrière. Ah, tout un art, ça... exigeant... requérant une patience hors du commun... et un peu de bol aussi. Et au final, une idée prend naissance : en route sur deux roues le long du Neckar. Option 1 : plein sud, vers la ravissante Tübingen. Soixante-dix km. Ou alors, go north, young man, direction la non moins ravissante Heidelberg.


Si on ne se dégonfle pas comme des vieilles chambres à air fatiguées, Elisabeth et moi-même ferons le périple envisagé en août. Bon, la probabilité de dégonflage reste, à l'heure où j'écris ces lignes, relativement importante, reconnaissons-le.


En attendant, je me remets un coup de France 2... Ils vont arriver à Mulhouse (facile à prononcer).


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