Les Etats-Unis sont un grand pays où les jours fériés ne sont pas nombreux. Par conséquent, lorsqu’un tel jour pointe le bout de son nez, tout le monde veut partir en week-end. Cette année, Memorial Day tombait un lundi (le 28 mai) et en plus, Pierrot avait encore 3 jours de vacances à prendre avant le 31 mai. Alors évidemment, la tentation était grande de prendre le large pendant quelques jours.

Comme toujours dans ces cas-là, la grande question était : où allons-nous ? ? ?

Reno, le lac Tahoe… Tiens, si on appelait Tim pour lui demander s’il est dans le coin.

" Allo, Tim ? Tu seras chez toi pour Memorial Day ?… Ah bon, tu t’en vas cinq jours. Bon… Comment ? Tu veux bien nous laisser la maison pendant ton absence ? Génial ! ! ! OK, on nourrira les chats, pas de problème ! "

Nous voilà donc partis, le vendredi midi, pour un week-end de cinq jours. Bon, d’accord, nous n’étions pas les seuls sur la route et nous avons passé du temps dans la voiture…

Mais au moins, nous étions contents d’arriver.

Pour vous situer un peu le cadre, Tim habite dans une grande maison en bois (4 chambres + grand salon-salle à manger + " Family Room ", etc. etc. + jardin évidemment), au milieu d’une forêt de pins, au-dessus de Reno et à une trentaine de kilomètres du lac Tahoe. Un lac superbe, d’un bleu très profond, cerné de montagnes aux sommets enneigés sous lesquels s’étendent de grandes forêts de conifères. Et en plus, ses rives ne sont pas complètement défigurées par des constructions en béton. Bien sûr que ces constructions existent, mais elles sont plutôt bien camouflées derrière les sapins et ne choquent pas le regard.

Bon, le premier jour, évidemment, on a voulu aller voir le lac. Mais il faisait tellement chaud… qu’on a commencé par boire un p’tit coup !

Nous n’avons pas de photo, mais les frites étaient bonnes aussi ! ! !

Ce jour-là comme les jours d’après, il faut bien avouer que nous n’avons pas été très courageux. Pas de vélo, pas de pédalo, pas de randonnée… juste du farniente.

Et puis aussi un pique-nique au bord de la rivière du coin. Et là, soyons honnête, il n’y en a qu’une qui a été vraiment courageuse…

Enfin, nous sommes aussi allés faire un tour du côté de Carson City, la capitale du Nevada, à une vingtaine de kilomètres de là. Pierre voulait voir le Capitol. Alors, nous sommes allés voir le Capitol. Dans la salle du tribunal, le juge des enfants était explosé de rire.

Et comme Carson City, c’est pas loin du désert, nous n’avons pas résisté à la tentation de tirer un portrait mère-fille, au milieu d’un paysage de broussailles ultra-sec.

Voilà. Des vacances bien reposantes, dans une maison et un cadre bien agréables, et qui sont passées à une vitesse… Vivement les prochaines !

Mais bon, avec autant d’espace, des chats à poursuivre à quatre pattes en leur criant des mots doux façon bébé, un panier de basket pour jouer avec Papa, du beau temps tout le temps et des parents disponibles 24 heures sur 24, il y en a une qui était heureuse.