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dimanche 08 juillet 2007

Un combat de titans

A ma droite, une Mercedes, grande spécialité de mon bled, décapotable, probablement le modèle CLK, très classe, pilotée comme il se doit par un cacou flambeur.

A ma gauche, une mémé ayant visiblement oublié qu'elle vit encore et qu'elle avait l'intention initiale de traverser la rue.

Les protagonistes sont prêts, le combat peut commencer...

A apprécier avec le son allumé. Notons au passage qu'on ne plaisante pas avec la sécurité chez Mercedes.

>> Cliquer ici pour visionner la vidéo.

Posted by Pierre at 20:49
Edited on: samedi 01 septembre 2007 22:03
Categories: Le front de l'Est

Yakety Sax


Benny et ses Hill's Angels

Je m'adresse aux "mélomaniaques", ceux pour qui la vie ne vaut pas d'être vécue sans un shoot quotidien de musique. Bon là, je viens de souffler mes 35 bougies. Certes, j'ai encore du chemin à faire, enfin normalement... Mais j'ai déjà quelques heures de vol au compteur. Suffisamment pour estimer à présent que la meilleure chanson du monde, vraiment la mieux de toutes, que les gens devront passer à mon enterrement, c'est à mon humble avis celle du générique de fin de Benny Hill. Je viens encore de la réécouter ce matin. Insurpassable. L'air en question s'intitule Yakety Sax. Il est même possible d'en apprendre plus à son propos dans l'incontournable Wikipédia.

J'ai passé la chanson hier dans la salle à manger, à l'heure de l'apéro. Mes deux filles ont réagi au quart de tour à l'excitante mélodie menée tambour battant par un saxophone fou. Elles ont gigoté leur popotin à en perdre haleine, en compagnie de leur père qui faisait de même. Vu leur jeune âge, elles n'ont bien entendu jamais vu un seul épisode de Benny Hill. Nonobstant ce trou béant dans leur bagage culturel, le charme de Yakety Sax a opéré à merveille sur elles.

En ce qui me concerne, la mélodie de Yakety Sax est effectivement étroitement associée aux souvenirs des sketches de Benny Hill. En particulier, deux superbes images restent à jamais ancrées dans mon esprit :

  • La course passée en accéléré à la fin de chaque épisode durant laquelle l'humoriste anglais est poursuivi par une meute de minettes légèrement vêtues. C'est quand même marquant, un truc pareil.
  • Et bien entendu, le gag récurrent du petit vieux Jackie Wright qui se prend des tapes à répétition sur son crâne chauve. Paf, paf, paf !... Irrésistible.

Ces images-là combinés à la musique speedée de Yakety Sax confèrent à l'auditeur l'avantageux pouvoir de tourner en dérision les choses injustement surévaluées. Un tracas vous obsède ? Zou ! un petit coup de Yakety Sax remet les idées à l'endroit et crée de la perspective. Tel problème tantôt omniprésent apparaît désormais sous son vrai jour, relativisé, voire devenu insignifiant.

Grâce soit rendue à Boots Randolph et James Q. "Spider" Rich, les compositeurs de Yakety Sax, et bien sûr à Benny Hill pour son goût hors-pair en matière de musique et de couillonneries désopilantes. Certes, revoir un épisode de son émission ne produirait probablement pas un effet à la hauteur des souvenirs évoqués ci-dessus, mais peu importe.

Tiens ! justement, un dernier souvenir pour clore le sujet. Benny Hill se trouve sur la Côte d'Azur. Il participe à une partie de pétanque et c'est à son tour de jouer. Il se pose évidemment l'éternelle question, la seule qui vaille : "Je la tire ou je la pointe ?“ Et pendant qu'il considère avec soin les deux options, alors qu'il balance le pour et le contre, les yeux rivés sur le cochonnet, il fait rebondir sa boule par terre, à la manière d'un joueur de tennis sur le point de servir.

Toujours présent à l'appel question déconnante, ce Benny Hill !

Posted by Pierre at 20:09
Edited on: vendredi 25 janvier 2008 13:19
Categories: Le front de l'Est